Christophe Alévêque appuie là où ça fait mal, histoire de percer les furoncles de notre si charmante société. Il aime pointer du doigt ce qui cloche sans pour autant verser dans le sérieux. Il endosse un déguisement de Super Rebelle, balance quelques pincées de poil à gratter avant de s’écrouler tel un dandy blasé dans l’absurdité de nos vies. Et là, plutôt que de s’endormir, il chante pour oublier, pour harmoniser sa colère. Il a peur de la nature humaine, des “ados zombis” qui grandissent mal, du sexe qui ne s’assume plus…Tout lui est bon pour moquer nos travers. Et puis il y a l’actualité décidément généreuse avec les humoristes. Le gaillard s’ingénie à décrypter le zapping permanent et le jargon médiatique servi quotidiennement dans le poste et son ironie fait mouche.